Sunday, June 08, 2008

1000 coeurs debout

Pour clôturer ce blog, un texte de Cali, plus que jamais d'actualité, qui pourrait faire l'ouverture des meetings de Ségolène Royal !

Est-ce que tu vois, toi aussi,
Quand tu fermes les yeux, quand tu serres le poing,
Haut vers le ciel,
Est-ce que tu sens l’odeur délicieuse de la liberté
Quand tu craches des soleils, la tête haute, dans le vent, quand tu chantes à tue-tête
A l’amour qui revient, couronné de lauriers ?

Nous sommes des milliers, un fleuve extraordinaire ;
Notre force est sublime, elle emportera tout.
Et s’ils essaient encore, ils se frotteront à mille cœurs debout

Le combat a fait rage, le combat était dur, il a fait des ravages.
C’est écrit sur les rides de nos pères ivres de fierté ; ils n’ont rien lâché, jamais.
Il y a là la victoire qui nous tend des bras d’or,
Et puis ces rues qui chantent et ces drapeaux dehors.
Je te prendrai la taille et puis nous goûterons à ces instants de vie.

Nous sommes des milliers, un fleuve extraordinaire ;
Notre force est sublime, elle emportera tout.
Et s’ils essaient encore, ils se frotteront à mille cœurs debout

Est-ce que tu entends l’écho noir du naufrage ?
Quand la nuit gémissait, on rampait sous la peur
Et la douleur des autres nous tenait éveillés.
Est-ce que tu te souviens de l’enfant africain qui vivait en dessous de ses parents raflés,
Des fusils de la honte qui encerclaient nos écoles ?
Je n’oublierai jamais.

Nous sommes des milliers, un fleuve extraordinaire ;
Notre force est sublime, elle emportera tout.
Et s’ils essaient encore, ils se frotteront à mille cœurs debout.

Est-ce que tu vois, toi aussi,
Quand tu fermes les yeux, quand tu serres le poing
Haut vers le ciel,
Est-ce que tu sens l’odeur délicieuse de la liberté ?

Friday, June 06, 2008

Chez Harmo...

In this lush garden of playful passion, pleasure comes in many forms. Choose one. Or two. Or more. You can lose yourself in this tropical paradise. Or find yourself. Stay up all night dancing to the throbbing beat of reggae. Sleep till noon. Start breakfast with a Appleton Jamaica Rum. Eat what you want, when you want. Swim and sunbathe au naturel. After a week at Hedonism II, you'll view the world from a slightly different angle. You'll be tanned and relaxed. And at times you'll find yourself smiling for no reason whatsoever. Because there is no place on earth quite like Hedonism II.

Saturday, May 10, 2008

L'écume des jours

Je viens de retrouver un devoir que j'avais fait en seconde. Il s'agissait d'imaginer la suite de l'écume des jours.

(Brouillon)
"Malheureusement pour la souris, personne ne marcha sur la queue du chat, même les petites filles orphelines passèrent à côté de ce qui aurait pu être sa seule chance de mourir. Dégoûtée de la mort, la souris repartit alors à la maison de Colin.
Dehors, le ciel se tordait à vue d'oeil. L'horizon ne souriait guère depuis la mort de Chloé. Tous les jours s'abattaient sur la ville, tempêtes, orages et autres déluges apocalyptiques.
Colin aussi était malade depuis quelques jours. La souris lui proposa d'aller se dégourdir les jambes. Sans le vouloir, Colin bouscula un vieux bourgeois dans l'escalier. Celui-ci tomba et roula jusque dans la cave, directement vers les Enfers.
Colin avait enfilé un pardessus froissé et un chapeau tordu. Son pantalon n'était pas plus présentable. Depuis le départ de Chloé, Nicolas assumait la responsabilité du repassage. Mais ce n'était pas son point fort.
Colin avait pris au moins trente ans depuis que Chloé était partie. Ses traits étaient ceux d'un vieillard. Il ne sortait plus de chez lui si ce n'est pour apporter des fleurs sur la tombe de Chloé et des livres de Partre sur celle de Chick et d'Alise."
Je reste sceptique, à la lecture de ce sujet d'invention quelque peu merdique, sur mes qualités supposées (que je suis seul à supposer d'ailleurs) d'écrivain...

Rêve...

Contextualisons...Je me suis récemment coupé en me rasant...Rien de bien extraordinaire. Mais n'ayant pas traité la blessure, elle s'est développée...Aujourd'hui elle est presque cicatrisée mais je vis avec un pansement sur la joue depuis plusieurs jours. Bref l'autre nuit j'ai rêvé que je souffrais d'un mal étrange...Encore une histoire de blessure, cette fois-ci à la poitrine, sauf que cette blessure était un trou qui grossissait...J'ai pour une fois trouvé la référence littéraire de ce rêve : L'écume des jours de Boris Vian où un nénuphar (je crois?) pousse à l'intérieur de l'héroïne...

Monday, April 28, 2008

"Message Personnel" Huppert dans 8 Femmes



Très émouvant...

"Pile ou Face" Béart dans 8 Femmes


Cette chanson me ressemble un peu finalement...

Sunday, April 27, 2008

Lu dans un livre de recette...

Recette du sandwich au roquefort
Tartinez le pain avec le beurre de Roquefort.
Recette du sanwich aux fromages
Vous pouvez tout simplement intercaler une tranche de fromage, au choix : Hollande, Gruyère, Chester, Camembert, etc..., entre deux tranches de pain beurrées. Certains sandwiches sont plus compliqués à préparer.
Comment faire pour jouer de la guitare sans réveiller ses parents ? Carla Bruni n'a pas ce genre de préoccupations à l'Elysée...

Nouvelles fraîches d'un alcoolique en sevrage...

Après une phase sans interruption d'hydratation alcoolisée, une période de rémission s'est ouverte ce soir sous les meilleures auspices. Nonobstant les effets secondaires inhérents à toute cessation de consommation (tremblements, spasmes, baves, nausées et j'en passe) je garde le moral et je suis confiant dans l'avenir. Comme dirait Sarko 1er, "on garde le cap". Les efforts finiront par payer !

Friday, April 25, 2008

Digressions disgrâcieuses...

"Rien ne va de soi. Rien n'est donné. Tout est contruit."
Même les mots que l'on couche par écrit ne vont pas de soi. Accoucher des idées présentes dans l'esprit est un acte délicat à mettre en oeuvre. Vraiment RIEN ne va de soi. Et tout reste à construire. Construire sa vie est à la fois merveilleux et effrayant. On tâtonne avant de trouver le bon rythme. On se perd, on se cogne. On s'épuise. Mais on tient bon. Ne pas couler, ne pas sombrer. Nager à travers les remous. S'accrocher à ta bouée pour me sauver. Alors par pitié ne coule pas...J'veux pas couler.